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PIRO4D; CC0 Creative Commons; Pixabay

Activities

Le MAEP est un processus d’auto-évaluation et d’évaluation par les pairs auquel les pays concernés participent de manière volontaire. L’objectif est de créer et de mettre en œuvre de façon efficace un plan d’action national (NPoA) qui se base sur le feedback et les évaluations du processus les commentaires résultants du processus d’évaluation. Le Niger s’est engagé au mécanisme depuis juillet 2012 et est dans la dynamique de mise en place de structures d’administration devant aboutir sur l’élaboration de son évaluation. Afin d’appuyer cette phase initiale, la Fondation Hanns Seidel apporte son aide à la sensibilisation des autorités et de la population au processus du MAEP au niveau national. De plus, elle soutient le dialogue et l’échange d’information et d’expériences entre les différents pays ayant adhéré au mécanisme au niveau régional. Cela permet d’une part de s’inspirer des expériences fructueuses vécues et d’autre part d’éviter les difficultés et entraves rencontrées par d’autres pays participants. A terme, ce dialogue vise l’élaboration de stratégies de développement susceptibles de stimuler une harmonisation des différents stades de développement en présence, de promouvoir ainsi l’intégration régionale et de favoriser un climat de bonne entente au-delà des clivages linguistique et culturels.

Après une visite des honorables membres et de la Première Présidente de la Cour Suprême ghanéenne auprès du Président de la Cour Constitutionnelle du Togo, une deuxième visite au Ghana a été effectuée. Organisées par la Fondation Hanns Seidel, ces rencontres constituent le premier pas vers la promotion d’un dialogue régional entre les institutions judiciaires nationales. Les discussions se sont focalisées en priorité sur la résolution du contentieux électoral à la suite desquelles la Première Présidente du Ghana a annoncé l’émission d’un document officiel sur le sujet, envisageant un impact croissant sur la société civile. La Fondation Hanns Seidel a initié la création d’une plate forme régionale de dialogue entre les experts des systèmes judiciaires du Bénin, du Burkina Faso, du Mali, du Niger, du Togo et du Ghana, à compter à partir de 2012. L’objectif est d’identifier et d’accorder la priorité de divers thèmes pertinents à travers des discussions approfondies. Ensuite, chacune des institutions judiciaires des pays participants prendra charge de l’élaboration d’un de ces thèmes. Des réunions seront organisées régulièrement afin d’échanger des informations et de maximiser l’effet de débordement à travers la compréhension accrue des droits, des régulations et des pratiques judiciaires des autres pays. Cela permettra d’identifier de meilleures pratiques, tout en promouvant leur appropriation dans des systèmes individuels, ce qui bénéficie ainsi la société civile des pays participants. Au Niger, la FHS coopère avec la Cour constitutionnelle comme partenaire locaux jusqu’alors.