Ainsi, par exemple, le représentant spécial du secrétaire générale de l’ONU pour l’Afrique de l’Ouest, Mohammed Ibn Chambas, jugeait les élections au Togo crédibles. La Concertation Nationale de la Société Civile (CNSC) note également que le Togo fait des avancées dans l’organisation d’élections libres. Dans le rapport final de sa mission d’observation électorale, elle ajoute cependant que le cadre électoral est encore fragile et nécessite des réformes diligentes. Depuis la déclaration des résultats officiels, des milliers de partisans de l’opposition sillonnent de manière paisible les rues de Lomé en protestant contre la remise de Gnassingbé à la présidence. Néanmoins, le CAP renonce à des recours pour contester les résultats de la présidentielle. Selon Eric Dupuy, principal porte-parole de Fabre, l’opposition considère la Cour constitutionnelle inféodée au régime de Gnassingbé Faure Essozimna Gnassingbé dirige le Togo depuis la mort de son père en 2005, lequel a été au pouvoir pendant 38 ans.